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Quand l’IA rencontre le Big Data pour donner le Chat bot RH

La notion de chat bot n’étonne plus dans l’univers du numérique, notamment dans le domaine de la relation client. Ces petites applications fondées sur l’IA (Intelligence Artificielle) engagent des conversations avec leurs utilisateurs. Elles sont nourries de données axées sur un sujet dans le but de simuler des discussions intelligentes comme un humain.

Si ces agents conversationnels trouvent déjà une place considérable au quotidien des services commerciaux, les Ressources Humaines témoignent encore d’un certain retard dans leur usage. Quoi qu’il en soit, la rencontre de l’IA avec le Big Data permet aussi de créer des chats bots RH pour ne pas laisser cette fonction à l’écart de la technologie.

De la genèse de l’IA à sa rencontre avec les RH

Le mathématicien britannique Alan Turing évoquait déjà la notion d’Intelligence Artificielle dans les années 1950. Dans son ouvrage « Computing machinery and intelligence », il parlait de procurer aux machines une intelligence imitant celle de l’humain. Les recherches relatives à l’IA se développent et permettent de concevoir des outils tels que le SIRH.

L’Intelligence Artificielle se taille alors de plus en plus de place dans les Ressources Humaines. Ainsi, les chargés RH se libèrent des tâches répétitives grâce aux robots pouvant agir seuls. Suite à la récolte de méga données relatives au Big Data, les chats bots sont nourris d’un tas d’informations pour être capables de tenir des conversations à l’instar des hommes.

Chat bot RH : quels domaines d’intervention ?

La gestion du personnel constitue une des principales tâches auxquelles contribuent les chats bots RH. Les collaborateurs peuvent s’enquérir de leurs soldes de congé, faire parvenir une demande d’absence, requérir des informations… via ces agents conversationnels. Les chats bots accompagnent également dans la recherche et le choix des candidats. Ils procèdent à des interrogations en guise de première étape de sélection.

En matière d’onboarding, les dialogueurs intelligents transmettent aux fraîches recrues les informations nécessaires selon leurs domaines d’affectation. Les nouveaux collaborateurs adressent leurs questions aux chats bots sans devoir attendre les chargés RH. Cette manière de communiquer est gardée tout au long du crossboarding, à savoir lors des formations continues et des accompagnements aux changements de poste.

Outil innovant pour valoriser la marque employeur

Installer des chats bots RH permet aux recruteurs d’être plus réactifs. De plus, ces agents de dialogue peuvent être programmés pour s’aligner aux valeurs de la société. Ils réprimandent la vulgarité et adoptent les tons que vous programmez. Conversant généralement avec des formulations sérieuses, les chats bots peuvent intégrer des smileys et d’autres moyens pour alléger et égayer les discussions. Mais ces outils sont aussi et surtout connus pour leur image innovante. Ils confèrent une touche moderne à la marque employeur.

Investir dans l’IA, le Big Data, le chat bot RH : est-ce rentable ?

De par les différentes tâches de programmation en amont, l’implémentation d’un chat bot RH coûte souvent à partir de 20 000 euros. Elle peut même grimper jusqu’à 50 000 euros selon les projets. Ensuite, les dépenses relatives à l’abonnement oscillent autour de 10 000 et 18 000 euros par an. Pour que ces investissements soient amortis, il faut alors assurer les demandes à traiter par l’outil. L’intérêt du chat bot se met donc en exergue lorsque les traitements journaliers atteignent 50 à 100 cas.

Chat bot RH : demeurer réticent ou s’aventurer vers son usage ?

En parlant d’installation de chat bot, la déshumanisation des services Ressources Humaines constitue le principal souci des professionnels du domaine. Aux yeux de certains, cet univers au cœur de l’humain a du mal à intégrer le numérique dans son quotidien. Pourtant, lorsque l’intelligence artificielle liée au Big Data est employée avec pertinence, l’innovation apporte une valeur ajoutée considérable au métier. Le chat bot RH ne remplace pas l’humain, mais l’assiste dans la réalisation des tâches répétées et chronophages. C’est un outil d’accompagnement poussant vers la digitalisation du service.