L’année 2017 a connu le lancement de bon nombre d’établissements bancaires en ligne dont des néobanques en tous genres. Avec leur application mobile aux fonctionnalités innovantes et un tarif transparent, les enseignes telles que N26, Nickel ou Orange Bank ont séduit beaucoup de clients. L’arrivée de la fin d’année leur permet d’ailleurs d’établir un premier bilan de leur succès. Quel est l’état du marché français des néobanques ? Quelles sont les enseignes les plus prisées et celles qui n’ont pas su satisfaire les clients ? Zoom sur la première année de service des principales néobanques !
Une analyse sur les néobanques
Le terme de néobanque prête souvent à confusion étant donné les divers acteurs du marché bancaire. Comme on le retrouve sur http://www.detective-banque.fr, ce terme désigne la plupart des enseignes bancaires ayant commencé à proposer leurs services sur les dernières années et surtout en 2017.
Lors de cette étude sur les néobanques, nous avons pris en considération divers acteurs du marché bancaire dont les établissements de crédits et les établissements de paiements qui sont indépendants ou reliés à des banques traditionnelles. Ces entités se distinguent l’une de l’autre par leur réglementation. Ainsi, les sociétés de crédits peuvent proposer une large gamme de services tandis que les sociétés de paiement ne se limitent qu’à des transactions de base.
Top 3 des meilleures néobanques du marché
A la fin du mois d’octobre 2018, les néobanques ont annoncé le résultat de cette année. Si certaines ont déçu leurs clients et n’ont pas remporté le succès tant espéré à leur lancement, d’autres ont su briller par leurs stratégies. Parmi les enseignes bancaires les plus populaires sur le marché des néobanques, on retrouve notamment :
Nickel
Etant le premier acteur du marché des néobanques, Nickel détient une certaine avance face à ses concurrents. Depuis sa création en 2014 sous le nom de Compte Nickel, la solution de paiement détient actuellement plus d’un million d’abonnés. Cette analyse se base sur une inscription moyenne de 90 000 clients par trimestre. En dehors de cela, Nickel tire avantage de sa stratégie qui consiste à faire appel aux buralistes pour faire parler de son offre. Plus de 2 millions de français sont ainsi sensibilisésàces services. Parmi les nombreux clients enregistrés auprès de la néobanque, près de la moitié sont des profils délaissés par la banque.
N26
Comparé à Nickel, N26 a encore du chemin à faire. Fin octobre, la néobanque allemande comptait 500 000 clients sur le territoire français, sachant que plus de la moitié de ces nouveaux clients se sont inscrits durant les 8 derniers mois. Si la néobanque n’offre aucune promotion ou prime d’inscription, sa stratégie se focalise sur son côté pratique. En effet, il est très facile de s’y inscrire et les applications sont dotées de nombreuses fonctionnalités intéressantes.
Revolut
Revolut a pratiquement fait les mêmes résultats que N26 au cours de cette année. Pour cette néobanque, le nombre d’abonnés actuel s’élève à 400 000 personnes. L’enseigne britannique cible particulièrement les jeunes français ayant une certaine aisance à l’utilisation des outils bancaires. La transparence de ses tarifs est également un atout qui fait que de plus en plus d’utilisateurs s’intéressent à son offre.
Quelles néobanques ont eu le moins de résultats ?
Si leur lancement s’est fait il y a également un an, Orange Bank et C-zam n’ont pas obtenu le même succès que les autres néobanques mentionnées plus haut. Ayant ciblé les familles et les personnes âgées de plus de 35 ans, Orange Bank ne détient que 200 000 abonnés. Quant à C-zam son ascension fulgurante durant les premiers mois n’a pas duré. Elle compte à présent près de 130 000 abonnés actifs.
